Arrivée d'une étoile et d'une plume pour les noces Féliciennes
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Arrivée d'une étoile et d'une plume pour les noces Féliciennes
Vanyel Sam 31 Jan - 15:45
[Vicomté de Villemur, tôt le matin du jour des noces de Féliantine]
En cette matinée naissante, se préparer pour le mariage de Féliantine, c’était ce qu’elle devait faire.
C’est toutefois la tête dans les nuages, en train de mariner dans son bain qui d’ailleurs n’était plus qu’à peine tiède, que l’intendante qu’elle venait de nommer pour Villemur la retrouva, poussa un long soupir appuyé qui lui fit tourner la tête et, enfin, elle sortit de l’eau, entreprit de se sécher avant de s’habiller.
Elle avait du mal à rester concentrée. Ses pensées indisciplinées se traduisaient physiquement par des hochements de tête absents, des pas qui faisaient des allées et venues, des mains qui s’agitaient plus ou moins.
L’ intendante de la maisonnée essayait vainement de l’aider. Les deux femmes ne se connaissaient pas depuis longtemps, juste depuis qu’on lui avait accordé fief en Toulouse. Yvaine était une femme pragmatique, entre deux âges, qui avait décidé arbitrairement qu’elle savait mieux que celle qui lui servait de maîtresse ce qui était bien pour elle, et suivait cette voie. Toujours est-il qu’elle avait présentement le plus grand mal à faire quelque chose d’elle et finit par lancer un exaspéré :
- Mais enfin vous ne serez jamais prête à temps si vous n’y mettez pas du votre !
Vanyel la regarda piquée au vif en fronçant un sourcil pour toute réponse. Comment cela elle n’y mettait pas du sien ? Bien sûr que si elle voulait être prête pour les noces de Féli, c’était une évidence. Elle cessa de gigoter et laissa enfin les mains expertes d’Yvaine l’envelopper dans le cocon de tissu de la robe qu’elle avait choisie, ajuster des lacets par-ci, lisser un pli par-ci par-là, placer une dague effilée facile d’atteinte à sa dextre, discrètement noyée et virtuellement invisible dans les pans de tissus… précaution peut-être jugée inutile par certain.. seulement Vanyel avait une déplorable expérience avec les bals et inopinées apparitions de malandrins, alors… là n’était pas la question. Si cela ne la faisait pas pour autant se sentir en sécurité, cela atténuait au moins le détestable sentiment de vulnérabilité…
- Merci Yvaine, j’aurais eu bien du mal à être présentable aussi vite sans ton aide, je m’emmêle toujours avec les lacets... Je vais attendre à la bibliothèque le temps que… le regard qu’elle lui lança coupa sa phrase. Quoi ? je suis pr..
Yvaine l’interrompit, excédée.
- Je n’en ai pas encore fini avec vous.
- Mais..
Ce fut tout ce que Vanyel réussit à dire avant qu’on lui indique de façon péremptoire le siège situé devant la coiffeuse en coin dans sa chambre. Il régnait dessus un joyeux capharnaüm. Une brosse, des papiers, quelques pics à cheveux, une plume de Sirri, des stylets pour écrire, un flacon d’encre, une bougie à l’espérance de vie réduite affaissée dans son support, entourée de larmes de cire, une petite bassine d’eau fraîche avec un linge propre sur son bord, un peigne en bois sombre avec une dent cassée, le manche d’un miroir qui dépassait de sous ce fatras. Incroyable comme le chaos pouvait s’installer rapidement.
Elle s’assit comme on l’attendait d’elle, prit la plume au passage pour s’occuper les mains, et se tourna de façon à pouvoir regarder par la fenêtre.
Tandis qu’Yvaine prenait ce qu’elle voulait dans les tiroirs de la coiffeuse puis s’affairait sur sa chevelure, la parsemait des fines tresses auxquelles elle mêlait un fil argenté parcouru ça et là de petites perles de verre, ramenait ensuite ses cheveux en hauteur et les faisait tenir avec des petites barrettes métalliques et le fil perlé en un chignon dont elle laissait, à dessein, s’échapper maintes mèches qui venaient effleurer le haut de sa nuque, Vanyel était à nouveau plongée dans ses pensées.
La plume roulait entre ses doigts, son regard était perdu à l’extérieur, elle avait vaguement conscience du son du bois qui craque sous la caresse des flammes dans la cheminée. Un mariage… elle était heureuse pour sa filleule, cela ne faisait aucun doute. Elle se demanda ce qu’il advenait de ses autres filleules, toutes trois en Languedoc. Mais, un mariage… cela faisait inévitablement remonter des souvenirs dont elle se serait bien passé. Si elle sentait presque encore le poids de cet anneau renié, elle ignora cette sensation et préféra se tourner vers les obstacles qui se profilaient, ou plutôt, qui étaient déjà là… et pourtant elle voulait s’y heurter sciemment… à croire que le concept de simplicité lui était complètement étranger…Etait-ce folie ou déraison que de l’avoir pris au mot ? Ses yeux dérivèrent sur sa main libre… juste la tendre, si seulement…
Ce n’est qu’au petit toussotement d’Yvaine que la réalité la rattrapa et elle constata qu’elle ne s’occupait plus de sa coiffure, mais avait pris le miroir enseveli sous son désordre et le lui tendait. Elle le prit, observa l’étrangère qui s’y reflétait, esquissa un sourire.. qui s’effaça quand les mains d’Yvaine se portèrent sur la mince lanière de cuir qui attachait un petit sifflet à son cou. Celle-ci feignit d’ignorer son regard renfrogné et se contenta de placer ce pendentif dans la petite bourse de velours prune fermée par un lacet noir, dont les couleurs faisaient écho à celle de sa robe.
- J’ai mis votre manteau sur un fauteuil près de l’entrée. Vous avez le cadeau pour votre filleule dans la petite bourse, ainsi que la clef des caves. Personnellement, je trouve que vous êtes trop pâle mais il faudra faire avec, au moins cela contraste avec la couleur sombre de vos habits. J’en ai fini avec vous, à moins que vous ne vouliez autre chose.
Son intendante avait dit tout cela d’une traite, exprès.
- Ca ira Yvaine. Merci de t’être occupée de moi. Je serai à la bibliothèque, fais-moi prévenir quand Va..
Le bruit d’une voiture qui s’arrêtait dans la cours interrompit sa phrase. Un bref regard au dehors et elle sortit de sa chambre après avoir attrapé ses effets, parcourut un couloir, ralentit en descendant l’escalier et alla vers la porte qu’elle ouvrit sans prendre la peine de se vêtir plus avant, chose que le vent froid qui s’engouffrait à l’intérieur lui fit bien vite regretter. Elle attrapa sa longue veste et la passa par-dessus sa tenue avant de lancer à la gouvernante qui arrivait après elle avec un air pas réellement approbateur.
- Je compte sur toi pour tenir la maisonnée.
Et de refermer la porte sans plus attendre et de se diriger vers la voiture dont les armes étaient facilement reconnaissables, tout autant que l’homme qui en sortait. Elle relégua ses réflexions dans un coin de son inconscient. Un sourire rêveur éclairait ses traits tandis qu’elle arrivait vers lui.
- Bonjorn Varden, comment allez-vous ?
Je suis ravie de vous voir. Avez-vous fait bon voyage jusqu’à présent ?
Si sa voix était indéniablement sincèrement enjouée, ses mots sonnaient pourtant si creux à ses propres oreilles, non parce qu’elle ne les pensait pas, mais, comme toujours, elle se retranchait derrière ce voile nommé politesse…Si une expression d’excuse passa furtivement dans ses yeux à ce triste constat, avant qu’elle ne se reprenne, elle se refusa à détourner son regard pour autant. On ne se défait pas si aisément de ses habitudes.. il devait le savoir au moins autant qu’elle...
En cette matinée naissante, se préparer pour le mariage de Féliantine, c’était ce qu’elle devait faire.
C’est toutefois la tête dans les nuages, en train de mariner dans son bain qui d’ailleurs n’était plus qu’à peine tiède, que l’intendante qu’elle venait de nommer pour Villemur la retrouva, poussa un long soupir appuyé qui lui fit tourner la tête et, enfin, elle sortit de l’eau, entreprit de se sécher avant de s’habiller.
Elle avait du mal à rester concentrée. Ses pensées indisciplinées se traduisaient physiquement par des hochements de tête absents, des pas qui faisaient des allées et venues, des mains qui s’agitaient plus ou moins.
L’ intendante de la maisonnée essayait vainement de l’aider. Les deux femmes ne se connaissaient pas depuis longtemps, juste depuis qu’on lui avait accordé fief en Toulouse. Yvaine était une femme pragmatique, entre deux âges, qui avait décidé arbitrairement qu’elle savait mieux que celle qui lui servait de maîtresse ce qui était bien pour elle, et suivait cette voie. Toujours est-il qu’elle avait présentement le plus grand mal à faire quelque chose d’elle et finit par lancer un exaspéré :
- Mais enfin vous ne serez jamais prête à temps si vous n’y mettez pas du votre !
Vanyel la regarda piquée au vif en fronçant un sourcil pour toute réponse. Comment cela elle n’y mettait pas du sien ? Bien sûr que si elle voulait être prête pour les noces de Féli, c’était une évidence. Elle cessa de gigoter et laissa enfin les mains expertes d’Yvaine l’envelopper dans le cocon de tissu de la robe qu’elle avait choisie, ajuster des lacets par-ci, lisser un pli par-ci par-là, placer une dague effilée facile d’atteinte à sa dextre, discrètement noyée et virtuellement invisible dans les pans de tissus… précaution peut-être jugée inutile par certain.. seulement Vanyel avait une déplorable expérience avec les bals et inopinées apparitions de malandrins, alors… là n’était pas la question. Si cela ne la faisait pas pour autant se sentir en sécurité, cela atténuait au moins le détestable sentiment de vulnérabilité…
- Merci Yvaine, j’aurais eu bien du mal à être présentable aussi vite sans ton aide, je m’emmêle toujours avec les lacets... Je vais attendre à la bibliothèque le temps que… le regard qu’elle lui lança coupa sa phrase. Quoi ? je suis pr..
Yvaine l’interrompit, excédée.
- Je n’en ai pas encore fini avec vous.
- Mais..
Ce fut tout ce que Vanyel réussit à dire avant qu’on lui indique de façon péremptoire le siège situé devant la coiffeuse en coin dans sa chambre. Il régnait dessus un joyeux capharnaüm. Une brosse, des papiers, quelques pics à cheveux, une plume de Sirri, des stylets pour écrire, un flacon d’encre, une bougie à l’espérance de vie réduite affaissée dans son support, entourée de larmes de cire, une petite bassine d’eau fraîche avec un linge propre sur son bord, un peigne en bois sombre avec une dent cassée, le manche d’un miroir qui dépassait de sous ce fatras. Incroyable comme le chaos pouvait s’installer rapidement.
Elle s’assit comme on l’attendait d’elle, prit la plume au passage pour s’occuper les mains, et se tourna de façon à pouvoir regarder par la fenêtre.
Tandis qu’Yvaine prenait ce qu’elle voulait dans les tiroirs de la coiffeuse puis s’affairait sur sa chevelure, la parsemait des fines tresses auxquelles elle mêlait un fil argenté parcouru ça et là de petites perles de verre, ramenait ensuite ses cheveux en hauteur et les faisait tenir avec des petites barrettes métalliques et le fil perlé en un chignon dont elle laissait, à dessein, s’échapper maintes mèches qui venaient effleurer le haut de sa nuque, Vanyel était à nouveau plongée dans ses pensées.
La plume roulait entre ses doigts, son regard était perdu à l’extérieur, elle avait vaguement conscience du son du bois qui craque sous la caresse des flammes dans la cheminée. Un mariage… elle était heureuse pour sa filleule, cela ne faisait aucun doute. Elle se demanda ce qu’il advenait de ses autres filleules, toutes trois en Languedoc. Mais, un mariage… cela faisait inévitablement remonter des souvenirs dont elle se serait bien passé. Si elle sentait presque encore le poids de cet anneau renié, elle ignora cette sensation et préféra se tourner vers les obstacles qui se profilaient, ou plutôt, qui étaient déjà là… et pourtant elle voulait s’y heurter sciemment… à croire que le concept de simplicité lui était complètement étranger…Etait-ce folie ou déraison que de l’avoir pris au mot ? Ses yeux dérivèrent sur sa main libre… juste la tendre, si seulement…
Ce n’est qu’au petit toussotement d’Yvaine que la réalité la rattrapa et elle constata qu’elle ne s’occupait plus de sa coiffure, mais avait pris le miroir enseveli sous son désordre et le lui tendait. Elle le prit, observa l’étrangère qui s’y reflétait, esquissa un sourire.. qui s’effaça quand les mains d’Yvaine se portèrent sur la mince lanière de cuir qui attachait un petit sifflet à son cou. Celle-ci feignit d’ignorer son regard renfrogné et se contenta de placer ce pendentif dans la petite bourse de velours prune fermée par un lacet noir, dont les couleurs faisaient écho à celle de sa robe.
- J’ai mis votre manteau sur un fauteuil près de l’entrée. Vous avez le cadeau pour votre filleule dans la petite bourse, ainsi que la clef des caves. Personnellement, je trouve que vous êtes trop pâle mais il faudra faire avec, au moins cela contraste avec la couleur sombre de vos habits. J’en ai fini avec vous, à moins que vous ne vouliez autre chose.
Son intendante avait dit tout cela d’une traite, exprès.
- Ca ira Yvaine. Merci de t’être occupée de moi. Je serai à la bibliothèque, fais-moi prévenir quand Va..
Le bruit d’une voiture qui s’arrêtait dans la cours interrompit sa phrase. Un bref regard au dehors et elle sortit de sa chambre après avoir attrapé ses effets, parcourut un couloir, ralentit en descendant l’escalier et alla vers la porte qu’elle ouvrit sans prendre la peine de se vêtir plus avant, chose que le vent froid qui s’engouffrait à l’intérieur lui fit bien vite regretter. Elle attrapa sa longue veste et la passa par-dessus sa tenue avant de lancer à la gouvernante qui arrivait après elle avec un air pas réellement approbateur.
- Je compte sur toi pour tenir la maisonnée.
Et de refermer la porte sans plus attendre et de se diriger vers la voiture dont les armes étaient facilement reconnaissables, tout autant que l’homme qui en sortait. Elle relégua ses réflexions dans un coin de son inconscient. Un sourire rêveur éclairait ses traits tandis qu’elle arrivait vers lui.
- Bonjorn Varden, comment allez-vous ?
Je suis ravie de vous voir. Avez-vous fait bon voyage jusqu’à présent ?
Si sa voix était indéniablement sincèrement enjouée, ses mots sonnaient pourtant si creux à ses propres oreilles, non parce qu’elle ne les pensait pas, mais, comme toujours, elle se retranchait derrière ce voile nommé politesse…Si une expression d’excuse passa furtivement dans ses yeux à ce triste constat, avant qu’elle ne se reprenne, elle se refusa à détourner son regard pour autant. On ne se défait pas si aisément de ses habitudes.. il devait le savoir au moins autant qu’elle...
Vanyel- Intime de la Baronne
- Nombre de messages : 33
Date d'inscription : 02/10/2008
Re: Arrivée d'une étoile et d'une plume pour les noces Féliciennes
Varden Dim 1 Fév - 3:43
[Pau, Comté du Béarn, avant l'aube ...]
Il faisait encore nuit ... On lui avait conté monts et merveilles sur le Sud du Royaume où le soleil jamais ne quittait son zénith, où la nuit, la lune était aussi brillante que l'astre solaire, où la chaleur jamais ne s'évaporait lors des longs soirs d'hiver ...
Regard porté vers le ciel ...
Moue dubitative ...
La nuit était plutôt noire, du moins aussi sombre que dans le nord, et il faisait froid ... Tellement froid ...
Varden frissonna, et se retourna au son de la voix d'Astim ... Son jeune ami, et homme à tout faire à l'occasion, lui mit sur le dos un mantel et lui offrit un sourire. Varden le remercia et se perdit quelques instants à regarder les étoiles, peu nombreuses en cette nuit voilée, mais intensément lumineuses ... Songeur, il baissa le regard, tourna les yeux vers son page et dans un sourire mi-sérieux, mi-moqueur ...
Et bien ? Ma tenue est elle prête ? Je l'espère pour toi ... A te voir là à ne rien faire, il serait de bon ton que tu ais tout préparé !
Astim feint alors une révérence, et dans un rire entra dans la demeure du Vicomte le menant jusqu'à son ... excentrique tenue. Varden resta dans l'embrasure de la porte de sa chambrée quelques instants sans dire un mot ... Il contemplait ce que le jeune page appelait la dernière mode parisienne ...
Moue dubitative ... Encore ...
Varden se rendit alors vers un coffre, déplia soigneusement une tenue bien plus sobre, d'un bleu roy, assorti d'une chemise blanche ... Sobre et chic.
Il prit un mantel de même teinte dans la penderie, jetant négligemment le chapeau allant avec sur le lit ... Finissant de se vêtir, il jeta un coup d'œil vers Astim, allant de la tenue excentrique au jeune page, le regard interrogateur ...
Tu attends ma permission ?
Regard suspect du Page ...
Pour ?
Franc sourire ... Assurément, avec une idée derrière la tête ...
Pour mettre ton ... costume ? Tu vas à un bal costumé n'est ce pas ?
Soupirs, soupirs ... Le Page prit la tenue du Vicomte, accessoirement choisie pour qu'il la porte au mariage où il était convié, la range soigneusement et sortit de la pièce non sans lever les yeux vers le plafond.
Un éclat de rire le rejoint depuis la chambre de Varden. Le jeune Coms en sortit quelques instants après, bottes chaussées, paré pour l'office des épousailles, paré pour aller chercher Vanyel surtout ... Il rejoint son carrosse frappé de ses armes champenoises et tendit une carte précise, ou presque, à son cocher ...
A Villemur en Tolosà ! Vite !
Le voyage se fit rapidement, sans trop de chaos, ni de péripéties héroïques ... En vérité, sans aucune péripétie héroïque, Varden, somnolant au gré des heurts que le fiacre pouvait rencontrer, put alors profiter d'un des rares moments de calme que pouvait offrir un mandat de Comte ... C'est toutefois bien éveillé que Varden aperçut Villemur se dessiner de moins en moins loin jusqu'à devenir une architecture admirable pour qui aimait s'intéresser aux fondations en tous genre. Mais Varden n'avait aucune passion pour l'architecture et du reste il n'y connaissait rien. Il aurait pu lancer un laconique "Très belle demeure que vous avez là" ou un spontané "Si l'intérieur est aussi magnifique que l'extérieur ... Mais quel luxe !", tout cela empli d'une sincérité non feinte mais toute emplie de l'ignorance qui l'habitait sur ce sujet ...
En l'instant, peu importait à vrai dire de savoir de quelles pierres étaient faites cette demeure, il sortit de sa voiture et vit arriver Vanyel. Il la regarda s'approcher vers lui et il se surprit à la dévisager attentivement. Encore plus ravissante que jamais ... Rosissant de poser ainsi son regard sur elle, il détourna légèrement le regard et l'écouta attentivement, du moins autant que son trouble, passager il ne devait pas en douter, le lui permettait. Il plissa les yeux en souriant signe qu'il était particulièrement heureux d'être là, en sa compagnie.
Bonjour Vanyel. Je vais bien merci et le voyage fut rapide, suffisamment pour que je ne m'en lasse pas trop vite, mais suffisamment long pour voir l'aurore apparaître sur le Comté de Tolosà ...
Je suis, on ne peut davantage, ravi de vous voir également , je vous remercie encore pour votre invitation.
Mais comment vous portez vous ? Vous êtes... Vous êtes magnifique ... A n'en pas douter, j'aurais grand honneur à avoir la plus belle des cavalières ce jour ... après la mariée évidemment ...
Elle était très polie ... Il était très poli aussi ... Beaucoup auraient ri de les avoir ainsi mais en l'instant Varden était tout de même moins à l'aise qu'il l'aurait voulu ...Pourtant pas la faute à sa tenue subtilement sobre, et bien loin des originalités de son Page. Mal à l'aise et on ne pouvait plus courtois, il lui ouvrit la porte du fiacre et l'invita à monter en le confortable carrosse, du moins l'espérait il assez confortable pour elle ...
Il faisait encore nuit ... On lui avait conté monts et merveilles sur le Sud du Royaume où le soleil jamais ne quittait son zénith, où la nuit, la lune était aussi brillante que l'astre solaire, où la chaleur jamais ne s'évaporait lors des longs soirs d'hiver ...
Regard porté vers le ciel ...
Moue dubitative ...
La nuit était plutôt noire, du moins aussi sombre que dans le nord, et il faisait froid ... Tellement froid ...
Varden frissonna, et se retourna au son de la voix d'Astim ... Son jeune ami, et homme à tout faire à l'occasion, lui mit sur le dos un mantel et lui offrit un sourire. Varden le remercia et se perdit quelques instants à regarder les étoiles, peu nombreuses en cette nuit voilée, mais intensément lumineuses ... Songeur, il baissa le regard, tourna les yeux vers son page et dans un sourire mi-sérieux, mi-moqueur ...
Et bien ? Ma tenue est elle prête ? Je l'espère pour toi ... A te voir là à ne rien faire, il serait de bon ton que tu ais tout préparé !
Astim feint alors une révérence, et dans un rire entra dans la demeure du Vicomte le menant jusqu'à son ... excentrique tenue. Varden resta dans l'embrasure de la porte de sa chambrée quelques instants sans dire un mot ... Il contemplait ce que le jeune page appelait la dernière mode parisienne ...
Moue dubitative ... Encore ...
Varden se rendit alors vers un coffre, déplia soigneusement une tenue bien plus sobre, d'un bleu roy, assorti d'une chemise blanche ... Sobre et chic.
Il prit un mantel de même teinte dans la penderie, jetant négligemment le chapeau allant avec sur le lit ... Finissant de se vêtir, il jeta un coup d'œil vers Astim, allant de la tenue excentrique au jeune page, le regard interrogateur ...
Tu attends ma permission ?
Regard suspect du Page ...
Pour ?
Franc sourire ... Assurément, avec une idée derrière la tête ...
Pour mettre ton ... costume ? Tu vas à un bal costumé n'est ce pas ?
Soupirs, soupirs ... Le Page prit la tenue du Vicomte, accessoirement choisie pour qu'il la porte au mariage où il était convié, la range soigneusement et sortit de la pièce non sans lever les yeux vers le plafond.
Un éclat de rire le rejoint depuis la chambre de Varden. Le jeune Coms en sortit quelques instants après, bottes chaussées, paré pour l'office des épousailles, paré pour aller chercher Vanyel surtout ... Il rejoint son carrosse frappé de ses armes champenoises et tendit une carte précise, ou presque, à son cocher ...
A Villemur en Tolosà ! Vite !
Le voyage se fit rapidement, sans trop de chaos, ni de péripéties héroïques ... En vérité, sans aucune péripétie héroïque, Varden, somnolant au gré des heurts que le fiacre pouvait rencontrer, put alors profiter d'un des rares moments de calme que pouvait offrir un mandat de Comte ... C'est toutefois bien éveillé que Varden aperçut Villemur se dessiner de moins en moins loin jusqu'à devenir une architecture admirable pour qui aimait s'intéresser aux fondations en tous genre. Mais Varden n'avait aucune passion pour l'architecture et du reste il n'y connaissait rien. Il aurait pu lancer un laconique "Très belle demeure que vous avez là" ou un spontané "Si l'intérieur est aussi magnifique que l'extérieur ... Mais quel luxe !", tout cela empli d'une sincérité non feinte mais toute emplie de l'ignorance qui l'habitait sur ce sujet ...
En l'instant, peu importait à vrai dire de savoir de quelles pierres étaient faites cette demeure, il sortit de sa voiture et vit arriver Vanyel. Il la regarda s'approcher vers lui et il se surprit à la dévisager attentivement. Encore plus ravissante que jamais ... Rosissant de poser ainsi son regard sur elle, il détourna légèrement le regard et l'écouta attentivement, du moins autant que son trouble, passager il ne devait pas en douter, le lui permettait. Il plissa les yeux en souriant signe qu'il était particulièrement heureux d'être là, en sa compagnie.
Bonjour Vanyel. Je vais bien merci et le voyage fut rapide, suffisamment pour que je ne m'en lasse pas trop vite, mais suffisamment long pour voir l'aurore apparaître sur le Comté de Tolosà ...
Je suis, on ne peut davantage, ravi de vous voir également , je vous remercie encore pour votre invitation.
Mais comment vous portez vous ? Vous êtes... Vous êtes magnifique ... A n'en pas douter, j'aurais grand honneur à avoir la plus belle des cavalières ce jour ... après la mariée évidemment ...
Elle était très polie ... Il était très poli aussi ... Beaucoup auraient ri de les avoir ainsi mais en l'instant Varden était tout de même moins à l'aise qu'il l'aurait voulu ...Pourtant pas la faute à sa tenue subtilement sobre, et bien loin des originalités de son Page. Mal à l'aise et on ne pouvait plus courtois, il lui ouvrit la porte du fiacre et l'invita à monter en le confortable carrosse, du moins l'espérait il assez confortable pour elle ...
Varden-
Nombre de messages : 11
Date d'inscription : 31/01/2009
Re: Arrivée d'une étoile et d'une plume pour les noces Féliciennes
Vanyel Dim 1 Fév - 22:24
Vanyel croisa le regard noir et profond du beau et fier comte du Béarn, elle se pâma devant son charme et monta dans la voiture… Peut-être que ça aurait pu se passer comme ça, mais ça ne fut pas le cas.
Certes, ses yeux revenaient sans cesse aux siens. Certes elle le trouvait des plus aimables. Certes elle devrait prendre place à l intérieur. Mais elle commença par répondre à sa question, refoulant autant que faire se peut les émotions contradictoires qui l'assaillaient.
Je me porte bien je vous remercie, j’espère qu’il en va de même pour le charmant cavalier que vous êtes.
Ensuite, elle parla brièvement au cochet pour lui indiquer quelle route prendre, cette même route qu’elle avait faite dans l’autre sens la veille au soir après avoir réussi à échapper à l’emprise de ses amies. A cette pensée, elle réprima un soupir, et nota de lui en toucher un mot pendant le trajet.
Enfin, elle s’installa dans la voiture, où il fut bientôt à ses côtés et ils prirent la route.
Le silence était monté avec eux, en quelque sorte. Elle avait l'impression d'être dans une bulle. Le bruit des sabots, des roues sur le chemin leur parvenait de façon étouffée.
Elle devait lui parler de l'endroit où ils se rendaient, plus encore des personnes qui y seraient présentes. Oui, ça serait mieux ainsi.
Son regard qu'elle sentait sur elle, parfois direct, parfois détourné, si elle l’appréciait, ne l'aidait pas à se concentrer, loin de là. Elle se méfiait de la trompeuse impression du temps en sa compagnie. Si elle n'y prêtait pas attention celui-ci filerait, inaperçu jusqu'à ce qu'il soit trop tard, comme à son habitude. Les souvenirs de la soirée précédente finirent par la décider.
Varden ?
Le léger « oui », à moins que ça ne soit un « moui » , ne l’encouragea pas vraiment à emplir leur espace de mots, mais elle s’entêta.
Vous savez que nous allons chez la baronne de Mazamet, Myrtillia, que vous connaissez. Voulez-vous que je vous parle un peu des gens qui seront là ? ceux que je connais tout du moins … Varden ?
Son nom provoqua une légère réaction, il hocha la tête. Il semblait avoir l’esprit ailleurs, ne cessait de l’observer avec une ombre de sourire aux lèvres. L’écoutait-il ? Elle voulait croire que oui, mais n’en était pas réellement convaincue. Elle aurait aimé passer le voyage à rêver ainsi, simplement poser sa tête sur son épaule - parce qu'elle était fatiguée bien sûr -, mais s’y refusa. Elle prit son petit signe pour un oui et continua.
Je vous ai déjà dit que c’est ma filleule qui se marie aujourd’hui. Féliantine est aussi la sœur de Myrtillia. Je n’ai que peu aperçu son promis, Anault, mais elle l’évoque toujours avec douceur.
Nous devrions voir mon Coms, Russocarine, peut-être son époux Zaknafien. Namay devrait être là avec Myrtillia.
Il y aura également des amies. Je doute que vous les connaissiez, mais nous les croiserons sûrement… Lily Jane, Antinaelle, Maxiuszedeus, peut-être Lhessa.
Elle hésita sur la suite. Lui dire qu’il tomberait sans doute dans un nid de femmes, ayant été irrémédiablement et avec leur plein consentement teintées de la blondatitude de Myrtillia, toutes soldats et parfois .. intenables … non, inconcevable de le dire ainsi. Et pourtant...
Tandis qu’une partie de son esprit cherchait comment tourner cela de façon .. convenable, elle détaillait ses traits. Il avait sans aucun doute dû se lever bien tôt. Elle ressentit un instant la morsure d’un remord. L’avoir ainsi entraîné alors qu’il devait déjà avoir plus que son compte de choses à faire… c’était trop tard pour penser à cela. Tient, il avait un cil sur le haut de sa joue droite. Il faut l’enlever … seulement cette partie de ses réflexions fut violemment bousculée par celle qui venait d’estimer qu’elle devait poursuivre.
Je les adore, même si elles sont parfois des plus... espiègles. Enfin j’esp… je suppose que leur attention sera toute captée par les ex-futur mariés et bientôt mariés.
Sans doute qu’Aldec sera là également. Il est un peu considéré comme membre de la famille pour Myrtillia.
Elle cherchait ce qu'elle aurait pu dire d'autre, sans trouver. Enfin, elle aurait pu lui parler de la veille, mais comment dire ... Plus elle y pensait, plus il s'avérait que ni l'un ni l'autre n'avait encore eu l'occasion de faire connaissance avec leur entourage respectif. Elle se demandait ce que cela donnerait, elle ne tarderait pas à avoir une réponse, sa réciproque devrait elle attendre.
Léger choc. La voiture s'est arrêtée. A rester tous deux dans leurs pensées, la route, elle, a défilé et Mazamet s'est imposé à eux.
Porte qui s'ouvre de son côté, elle descend puis se retourne vers Varden. Que ressentait-il en ce moment? Elle était pleine d'appréhension. Eût-elle plus réfléchi alors, lui aurait-elle toujours demandé de venir?.. Sans doute que oui. Elle attendit qu'il soit sorti à son tour, s'approcha de lui, commença par passer doucement son index sur sa joue lui montrant ensuite le coupable cil qu'elle avait ainsi récolté, puis sans prévenir déposa un léger baiser sur sa joue et se recula, fit une petite révérence et lui sourit d'un air malicieux.
Votre Grandeur, je ne sais comment vous remercier de m'accompagner dans un autre cercle que le notre. Je ferai de mon mieux pour me montrer digne de la grace que vous me faites.
C'est ainsi qu'elle avait décidé de jouer avec le manque d'assurance qui l'étrégnait. Ils étaient là maintenant. Elle repensa à une discussion qu'ils avaient eu et murmura un "Carpe Diem" avant de lui tendre la main et de l'inviter à la suivre.
Certes, ses yeux revenaient sans cesse aux siens. Certes elle le trouvait des plus aimables. Certes elle devrait prendre place à l intérieur. Mais elle commença par répondre à sa question, refoulant autant que faire se peut les émotions contradictoires qui l'assaillaient.
Je me porte bien je vous remercie, j’espère qu’il en va de même pour le charmant cavalier que vous êtes.
Ensuite, elle parla brièvement au cochet pour lui indiquer quelle route prendre, cette même route qu’elle avait faite dans l’autre sens la veille au soir après avoir réussi à échapper à l’emprise de ses amies. A cette pensée, elle réprima un soupir, et nota de lui en toucher un mot pendant le trajet.
Enfin, elle s’installa dans la voiture, où il fut bientôt à ses côtés et ils prirent la route.
Le silence était monté avec eux, en quelque sorte. Elle avait l'impression d'être dans une bulle. Le bruit des sabots, des roues sur le chemin leur parvenait de façon étouffée.
Elle devait lui parler de l'endroit où ils se rendaient, plus encore des personnes qui y seraient présentes. Oui, ça serait mieux ainsi.
Son regard qu'elle sentait sur elle, parfois direct, parfois détourné, si elle l’appréciait, ne l'aidait pas à se concentrer, loin de là. Elle se méfiait de la trompeuse impression du temps en sa compagnie. Si elle n'y prêtait pas attention celui-ci filerait, inaperçu jusqu'à ce qu'il soit trop tard, comme à son habitude. Les souvenirs de la soirée précédente finirent par la décider.
Varden ?
Le léger « oui », à moins que ça ne soit un « moui » , ne l’encouragea pas vraiment à emplir leur espace de mots, mais elle s’entêta.
Vous savez que nous allons chez la baronne de Mazamet, Myrtillia, que vous connaissez. Voulez-vous que je vous parle un peu des gens qui seront là ? ceux que je connais tout du moins … Varden ?
Son nom provoqua une légère réaction, il hocha la tête. Il semblait avoir l’esprit ailleurs, ne cessait de l’observer avec une ombre de sourire aux lèvres. L’écoutait-il ? Elle voulait croire que oui, mais n’en était pas réellement convaincue. Elle aurait aimé passer le voyage à rêver ainsi, simplement poser sa tête sur son épaule - parce qu'elle était fatiguée bien sûr -, mais s’y refusa. Elle prit son petit signe pour un oui et continua.
Je vous ai déjà dit que c’est ma filleule qui se marie aujourd’hui. Féliantine est aussi la sœur de Myrtillia. Je n’ai que peu aperçu son promis, Anault, mais elle l’évoque toujours avec douceur.
Nous devrions voir mon Coms, Russocarine, peut-être son époux Zaknafien. Namay devrait être là avec Myrtillia.
Il y aura également des amies. Je doute que vous les connaissiez, mais nous les croiserons sûrement… Lily Jane, Antinaelle, Maxiuszedeus, peut-être Lhessa.
Elle hésita sur la suite. Lui dire qu’il tomberait sans doute dans un nid de femmes, ayant été irrémédiablement et avec leur plein consentement teintées de la blondatitude de Myrtillia, toutes soldats et parfois .. intenables … non, inconcevable de le dire ainsi. Et pourtant...
Tandis qu’une partie de son esprit cherchait comment tourner cela de façon .. convenable, elle détaillait ses traits. Il avait sans aucun doute dû se lever bien tôt. Elle ressentit un instant la morsure d’un remord. L’avoir ainsi entraîné alors qu’il devait déjà avoir plus que son compte de choses à faire… c’était trop tard pour penser à cela. Tient, il avait un cil sur le haut de sa joue droite. Il faut l’enlever … seulement cette partie de ses réflexions fut violemment bousculée par celle qui venait d’estimer qu’elle devait poursuivre.
Je les adore, même si elles sont parfois des plus... espiègles. Enfin j’esp… je suppose que leur attention sera toute captée par les ex-futur mariés et bientôt mariés.
Sans doute qu’Aldec sera là également. Il est un peu considéré comme membre de la famille pour Myrtillia.
Elle cherchait ce qu'elle aurait pu dire d'autre, sans trouver. Enfin, elle aurait pu lui parler de la veille, mais comment dire ... Plus elle y pensait, plus il s'avérait que ni l'un ni l'autre n'avait encore eu l'occasion de faire connaissance avec leur entourage respectif. Elle se demandait ce que cela donnerait, elle ne tarderait pas à avoir une réponse, sa réciproque devrait elle attendre.
Léger choc. La voiture s'est arrêtée. A rester tous deux dans leurs pensées, la route, elle, a défilé et Mazamet s'est imposé à eux.
Porte qui s'ouvre de son côté, elle descend puis se retourne vers Varden. Que ressentait-il en ce moment? Elle était pleine d'appréhension. Eût-elle plus réfléchi alors, lui aurait-elle toujours demandé de venir?.. Sans doute que oui. Elle attendit qu'il soit sorti à son tour, s'approcha de lui, commença par passer doucement son index sur sa joue lui montrant ensuite le coupable cil qu'elle avait ainsi récolté, puis sans prévenir déposa un léger baiser sur sa joue et se recula, fit une petite révérence et lui sourit d'un air malicieux.
Votre Grandeur, je ne sais comment vous remercier de m'accompagner dans un autre cercle que le notre. Je ferai de mon mieux pour me montrer digne de la grace que vous me faites.
C'est ainsi qu'elle avait décidé de jouer avec le manque d'assurance qui l'étrégnait. Ils étaient là maintenant. Elle repensa à une discussion qu'ils avaient eu et murmura un "Carpe Diem" avant de lui tendre la main et de l'inviter à la suivre.
Vanyel- Intime de la Baronne
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Re: Arrivée d'une étoile et d'une plume pour les noces Féliciennes
Adelaide Dim 1 Fév - 23:14
wahou qu'ils étaient beaux endimanchés de la sorte, pour sur ça se sentait qu'il y avait des noces au castel, les plumes et franfreluches étaient de mise.
A vue d'oeil et d'un claquement de sabot, la gouvernante jaugeait les arrivants ... bon c'est quoi ça de la grasce de la grandeur ... a mais c'est la dame Prume même qu'elle est joliment accompagné dites donc... p'tet même la premiere fois qu'elle la voit accompagnée.
Dame de Prume !!! Votre grandeur ... qu'c'est toujours presque un plaisir que de vous revoir ici... si je devais pas faire le ménage aprés le départ des invités...
M'sieur bonser.... votre grande grasce....
Le garde la qui donne l'impression de garder on ne sait quoi mais qui en fait ne fait rien va vous mener a la chapelle.
Un leger sourire sarcastique en direction du couple.
Pour vous reposer et poser vos affaires ca sera une chambre ? deux chambres ?
A vue d'oeil et d'un claquement de sabot, la gouvernante jaugeait les arrivants ... bon c'est quoi ça de la grasce de la grandeur ... a mais c'est la dame Prume même qu'elle est joliment accompagné dites donc... p'tet même la premiere fois qu'elle la voit accompagnée.
Dame de Prume !!! Votre grandeur ... qu'c'est toujours presque un plaisir que de vous revoir ici... si je devais pas faire le ménage aprés le départ des invités...
M'sieur bonser.... votre grande grasce....
Le garde la qui donne l'impression de garder on ne sait quoi mais qui en fait ne fait rien va vous mener a la chapelle.
Un leger sourire sarcastique en direction du couple.
Pour vous reposer et poser vos affaires ca sera une chambre ? deux chambres ?
Adelaide- Domestique
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Re: Arrivée d'une étoile et d'une plume pour les noces Féliciennes
Vanyel Dim 1 Fév - 23:31
Ils s’engageaient sur le chemin devant la maisonnée quand Adelaide les intercepta. Elle n’avait pas changé et était égale elle-même.
Enfin, elle avait finalement retenu qu’elle était une PruMe et non une PruNe, ce qui était une victoire.
Elle allait la remercier de mettre ainsi le pauvre garde qui n’avait rien demandé à leur service mais n’en eut pas le temps car celle-ci continua, et si ce n’est pas une claque paire de claques que ses propos lui infligèrent, on aurait pu le croire vu qu’elle était à peine très légèrement devenu rose voire rouge. Bien du genre de la gouvernante de Mymy au demeurant.
Personnellement je n’ai pas d’autre affaire que mon manteau et cette petite escarcelle. Je doute que nous nous reposions, c’est un mariage… Enfin, qu’en pensez-vous Varden ?
Enfin, elle avait finalement retenu qu’elle était une PruMe et non une PruNe, ce qui était une victoire.
Elle allait la remercier de mettre ainsi le pauvre garde qui n’avait rien demandé à leur service mais n’en eut pas le temps car celle-ci continua, et si ce n’est pas une claque paire de claques que ses propos lui infligèrent, on aurait pu le croire vu qu’elle était à peine très légèrement devenu rose voire rouge. Bien du genre de la gouvernante de Mymy au demeurant.
Personnellement je n’ai pas d’autre affaire que mon manteau et cette petite escarcelle. Je doute que nous nous reposions, c’est un mariage… Enfin, qu’en pensez-vous Varden ?
Vanyel- Intime de la Baronne
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Re: Arrivée d'une étoile et d'une plume pour les noces Féliciennes
aldec Lun 2 Fév - 0:10
Aldec arriva très en retard comme à l'accoutumée et aperçut Vanyel, sa comtesse au coeur de miel
VANYEL !! CONTENT DE TE VOIR !!
Décidement on se retrouve partout dans ces mondanités bretonantes !!!
Laisse moi donc t'accompagner car je t'avoues : je suis un peu perdu ce soir et ne sais pas trop où aller !
VANYEL !! CONTENT DE TE VOIR !!
Décidement on se retrouve partout dans ces mondanités bretonantes !!!
Laisse moi donc t'accompagner car je t'avoues : je suis un peu perdu ce soir et ne sais pas trop où aller !
aldec- Nombre de messages : 5
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Re: Arrivée d'une étoile et d'une plume pour les noces Féliciennes
Varden Lun 2 Fév - 0:54
Il aurait pu commenter leur voyage de quelques paroles moins mono-syllabiques ... Il aurait pu également briser le silence qui le caractérisait alors et éviter ses regards, discrets ou pas, qu'il donnait à des périodes régulières ... Mais il fut peu loquace, et il en hésita même à articuler davantage ses "oui" pour qu'elle n'ait pas à les confondre avec des "moui" ... Enfin il ne le fit pas préférant hocher la tête de façon significative ...
L'écouter parler de ses proches et de ce qu'il allait découvrir à ce mariage lui suffisait. Alors certes, il aurait eu bien du mal à se souvenir de tous les noms cités à la volée mais au moins ils étaient dit ...
Il aurait pu l'avouer une nouvelle fois mais elle ne l'ignorait pas, il s'empourpra violemment quand elle l'appela "Votre Grandeur" ... C'était de bon ton, car il avait fait de même par le passé mais tout de même quel toupet ! Le doux baiser sur la joue pouvait-il pardonner par anticipation ? Cruel dilemme auquel un sourire amusé vint mettre fin ...
Vous me flattez, Dame Vicomtesse, vous me flattez ... L'honneur est nôtre de pouvoir vous accompagner ce jour ....
Une bien aimable domestique vint à leur rencontre alors qu'il se laissait guider bien docilement ...
"Votre grande grasce"
*Sic* Sourire de protocole, sourire de protocole ...
Mais la matrone avait des qualités insoupçonnées au premier regard, et voir Vanyel rougir ainsi fit sourire le jeune homme qui d'un signe de tête accompagna sa réponse ...
Nous n'aurons point besoin de chambres, non. Je vous remercie toutefois de votre sollicitude, et je serais satisfait si seulement l'on prenait soin de ma voiture et de celui qui nous a mené jusqu'ici ... Vous verrez, il est Béarnais mais ils ont aussi des qualités ...
Le Coms se dirigea donc à son tour vers le garde pré-cité quand survint ... Un canard ? Oui cela y ressemblait fort ... Avec une démarche humaine et une taille humaine ... Tout d'un humain ressemblant fort à un canard ... Ou l'inverse ... Apparemment tout semblait "normal" pour tous les autres protagonistes de la scène et bien que légèrement décontenancé, Varden tenta de masquer sa surprise ...
Sans dire un mot, il interrogea Vanyel du regard ne sachant plus trop ce qu'il devait faire ou dire ... Cela faisait beaucoup d'un coup, d'un seul ... Peut être trop ? Non, il n'avait qu'à l'avoir écoutée pendant le voyage au lieu de l'admirer béatement ... Idiot et naïf ... Il allait aller loin ainsi ...
L'écouter parler de ses proches et de ce qu'il allait découvrir à ce mariage lui suffisait. Alors certes, il aurait eu bien du mal à se souvenir de tous les noms cités à la volée mais au moins ils étaient dit ...
Il aurait pu l'avouer une nouvelle fois mais elle ne l'ignorait pas, il s'empourpra violemment quand elle l'appela "Votre Grandeur" ... C'était de bon ton, car il avait fait de même par le passé mais tout de même quel toupet ! Le doux baiser sur la joue pouvait-il pardonner par anticipation ? Cruel dilemme auquel un sourire amusé vint mettre fin ...
Vous me flattez, Dame Vicomtesse, vous me flattez ... L'honneur est nôtre de pouvoir vous accompagner ce jour ....
Une bien aimable domestique vint à leur rencontre alors qu'il se laissait guider bien docilement ...
"Votre grande grasce"
*Sic* Sourire de protocole, sourire de protocole ...
Mais la matrone avait des qualités insoupçonnées au premier regard, et voir Vanyel rougir ainsi fit sourire le jeune homme qui d'un signe de tête accompagna sa réponse ...
Nous n'aurons point besoin de chambres, non. Je vous remercie toutefois de votre sollicitude, et je serais satisfait si seulement l'on prenait soin de ma voiture et de celui qui nous a mené jusqu'ici ... Vous verrez, il est Béarnais mais ils ont aussi des qualités ...
Le Coms se dirigea donc à son tour vers le garde pré-cité quand survint ... Un canard ? Oui cela y ressemblait fort ... Avec une démarche humaine et une taille humaine ... Tout d'un humain ressemblant fort à un canard ... Ou l'inverse ... Apparemment tout semblait "normal" pour tous les autres protagonistes de la scène et bien que légèrement décontenancé, Varden tenta de masquer sa surprise ...
Sans dire un mot, il interrogea Vanyel du regard ne sachant plus trop ce qu'il devait faire ou dire ... Cela faisait beaucoup d'un coup, d'un seul ... Peut être trop ? Non, il n'avait qu'à l'avoir écoutée pendant le voyage au lieu de l'admirer béatement ... Idiot et naïf ... Il allait aller loin ainsi ...
Varden- Nombre de messages : 11
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Re: Arrivée d'une étoile et d'une plume pour les noces Féliciennes
namaycush Lun 2 Fév - 1:26
Corps de garde, corps de garde, pas beaucoup de gardes à Mazamet hormis l'escorte gasconne qui jetait un oeil goguenard aux alentours, mais ...un roquet, un bouledogue qui ne laissait rien passer, Adélaïde quoi !Aussi connaissant le sens particulier, efficace mais parfois rude de la matrone, il se rendit aux grilles où oh surprise des visiteurs connus. Aussi bras écartés les serra-t-il ensemble, déposant une bise légère sur la joue gauche de Vanyel.
Vos grandeurs, bienvenus mais entrez donc la cérémonie va commencer, juste le temps que je vous désaltère avant et ...
Regard noir à la marâtre....qu'il aimait bien pourtant...il allait oublier le messire dont Myrtillia lui avait parlé pourtant..
Bonjour et bienvenu Messire, je suis Namay, entrez donc...
Vos grandeurs, bienvenus mais entrez donc la cérémonie va commencer, juste le temps que je vous désaltère avant et ...
Regard noir à la marâtre....qu'il aimait bien pourtant...il allait oublier le messire dont Myrtillia lui avait parlé pourtant..
Bonjour et bienvenu Messire, je suis Namay, entrez donc...
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Re: Arrivée d'une étoile et d'une plume pour les noces Féliciennes
Vanyel Lun 2 Fév - 2:31
Soulagement en entendant la réponse de Varden, à moins que ça soit autre chose, comme le respect de la bienséance, allez savoir. Elle n’eut heureusement pas trop le temps de se pencher sur la question. Aldec, son canard préféré venait de faire une tonitruante apparition.
Aldec, cher canard !
Il semblerait oui que les fêtes de famille myrtillienne soient communes à nos emplois du temps.
Tu n’es pas le seul à être un peu perdu. Varden et moi le sommes aussi, mais Adelaide a chargé un garde de nous montrer le chemin.
Et de lui présenter le Béarnais qui semblait un peu décontenancé si elle ne se trompait pas sur son regard. Peut-être qu’il y avait de quoi, elle avait essayé de le prévenir, mais rien ne vaut la frappante réalité.
Varden, je vous présente Aldec, il me semblait bien qu’il serait présent pour les noces…
Elle fut interrompue. Cette truite de Namay venait de les rassembler elle et Varden dans ses bras puissants et ses larges épaules. Elle eut même droit à une bise. Canard étant un chouilla plus écarté, il avait évité cette particulière démonstration d’émotion. Quand il les relâcha, elle put le saluer.
Bonjorn Namay. Tu as l’air de bonne humeur. Est-ce dû à l’atmosphère nuptial d’aujourd’hui ?
Nous te suivons à la chapelle, après tout.. tu connais les lieux mieux que nous, et le garde pourra continuer.. de garder.
Elle serra doucement la main de Varden dans la sienne, celle-là même qu’il avait sagement prise lorsqu’ils s’étaient dirigés vers la demeure, sourit à Aldec avec un air de « tu viens avec nous hein » et ils emboitèrent le pas à Namay qui s’en allait vers la chapelle, enfin sans doute...
Aldec, cher canard !
Il semblerait oui que les fêtes de famille myrtillienne soient communes à nos emplois du temps.
Tu n’es pas le seul à être un peu perdu. Varden et moi le sommes aussi, mais Adelaide a chargé un garde de nous montrer le chemin.
Et de lui présenter le Béarnais qui semblait un peu décontenancé si elle ne se trompait pas sur son regard. Peut-être qu’il y avait de quoi, elle avait essayé de le prévenir, mais rien ne vaut la frappante réalité.
Varden, je vous présente Aldec, il me semblait bien qu’il serait présent pour les noces…
Elle fut interrompue. Cette truite de Namay venait de les rassembler elle et Varden dans ses bras puissants et ses larges épaules. Elle eut même droit à une bise. Canard étant un chouilla plus écarté, il avait évité cette particulière démonstration d’émotion. Quand il les relâcha, elle put le saluer.
Bonjorn Namay. Tu as l’air de bonne humeur. Est-ce dû à l’atmosphère nuptial d’aujourd’hui ?
Nous te suivons à la chapelle, après tout.. tu connais les lieux mieux que nous, et le garde pourra continuer.. de garder.
Elle serra doucement la main de Varden dans la sienne, celle-là même qu’il avait sagement prise lorsqu’ils s’étaient dirigés vers la demeure, sourit à Aldec avec un air de « tu viens avec nous hein » et ils emboitèrent le pas à Namay qui s’en allait vers la chapelle, enfin sans doute...
Vanyel- Intime de la Baronne
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Re: Arrivée d'une étoile et d'une plume pour les noces Féliciennes
aldec Lun 2 Fév - 10:10
Aldec fut un peu soulagé de retrouver ainsi des connaissances dès l'entrée du chateau.
Il regarda autour de lui
Il salua Varden qui visiblement escortait sa comtesse au coeur de miel et trouva bizarre le fait q'il le dévisage ainsi !!
- Sire Varden !! Un honneur pour moi de vous rencontrer. Vous qui avez cette chance, non , cet insigne honneur d'être au coté de la grande comtesse Vanyel ...
Veillez sur elle !! Je sais que si elle vous fait confiance, alors elle ne risque rien.
Après effusions et retrouvailles dont il resta à l'écart, il vit le groupe se mettre en route.
- VANYEL !! ATTEND MOI HEIN !!
ils ont refait toute la décoration et je ne retrouve plus les petites marques que j'avais faite sur les murs pour me repérer ...
Allons y je vous suis !!!
Il regarda autour de lui
Il salua Varden qui visiblement escortait sa comtesse au coeur de miel et trouva bizarre le fait q'il le dévisage ainsi !!
- Sire Varden !! Un honneur pour moi de vous rencontrer. Vous qui avez cette chance, non , cet insigne honneur d'être au coté de la grande comtesse Vanyel ...
Veillez sur elle !! Je sais que si elle vous fait confiance, alors elle ne risque rien.
Après effusions et retrouvailles dont il resta à l'écart, il vit le groupe se mettre en route.
- VANYEL !! ATTEND MOI HEIN !!
ils ont refait toute la décoration et je ne retrouve plus les petites marques que j'avais faite sur les murs pour me repérer ...
Allons y je vous suis !!!
aldec- Nombre de messages : 5
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Re: Arrivée d'une étoile et d'une plume pour les noces Féliciennes
namaycush Lun 2 Fév - 16:54
Il attendit poliment que le canard breton, nettement plus digeste que le canard gascon d'ailleurs, rejoigne le trio, où l'avait-il vu d'ailleurs ? ah oui ! ...sourire à la carnasse...
Peut-être pourrait-il lui fournir du sauvignon blanc de Bretagne, mais pour l'instant un problème plus délicat pouvait se régler discrètement...
Oui effectivement je suis en pleine forme Vanyel, contrairement à Valère qui me semble ...hum...ému..ou je ne sais quoi..Suivez-moi les yeux fermés je vous guiderai au bon endroit.
Aldec, c'est ça, nous avions été présentés par Myrtillia au baptême de Féli, nous nous étions vus brièvement d'ailleurs, aussi peut-être pourriez-vous me sortir d'une situation pour le moins délicate.
Voyez-vous, par gourmandise guidée, tous les soirs, je bois un peu de chouchen, enfin je buvais un peu et de plus en plus, tellement ce nectar m'a flatté les papilles...tant et si bien que ....le stock de Myrtillia s'est...évaporé !
Aussi, un breton c'est prévoyant n'est-ce pas, me suis-je dit que vous auriez certainement un stock de voyage, que vous pourriez me vendre afin que je remplace l'évaporation mazametienne...discrètement...bien entendu ?
Attente de la répons et coup d'oeil en coin à ce cher Varden.
Peut-être pourrait-il lui fournir du sauvignon blanc de Bretagne, mais pour l'instant un problème plus délicat pouvait se régler discrètement...
Oui effectivement je suis en pleine forme Vanyel, contrairement à Valère qui me semble ...hum...ému..ou je ne sais quoi..Suivez-moi les yeux fermés je vous guiderai au bon endroit.
Aldec, c'est ça, nous avions été présentés par Myrtillia au baptême de Féli, nous nous étions vus brièvement d'ailleurs, aussi peut-être pourriez-vous me sortir d'une situation pour le moins délicate.
Voyez-vous, par gourmandise guidée, tous les soirs, je bois un peu de chouchen, enfin je buvais un peu et de plus en plus, tellement ce nectar m'a flatté les papilles...tant et si bien que ....le stock de Myrtillia s'est...évaporé !
Aussi, un breton c'est prévoyant n'est-ce pas, me suis-je dit que vous auriez certainement un stock de voyage, que vous pourriez me vendre afin que je remplace l'évaporation mazametienne...discrètement...bien entendu ?
Attente de la répons et coup d'oeil en coin à ce cher Varden.
namaycush- Famille
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